Les différentes étapes du développement

 

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1)- Reproduction sexuée :

La plupart des espèces d’insectes se reproduisent de manière sexuée, l’oeuf est le produit de la fusion de deux gamètes (mâle et femelle) suite à l’accouplement.

 

Rappel : la semence est déposée dans un réceptacle séminal ou bien dans la bourse copulatrice, d’où les spermatozoïdes  migreront vers la spermathèque.

 

Comme l’indique son nom, la spermathèque permet de recevoir et de conserver la semence mâle un laps de temps, jusqu’a quatre ans chez l’abeille par exemple.

 

L’accouplement est déterminé par l’attraction sexuelle, et celle ci peut être déclenchée de différentes façons :

- Le plus fréquemment,  c’est l’émission par la femelle de substances chimiques volatiles, les phéromones, qui sont perçues par les mâles, et parfois à de très longues distances.

- Des sons peuvent être émis par les femelles en vol, ce qui attire les mâles comme chez les moustiques.

- Certaines femelles envoient des signaux lumineux, c’est le cas chez les Lampyres ou vers luisants.

 

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2)- Parthénogenèse :

Plusieurs groupes d’insectes peuvent produire une descendance sans fécondation, c’est à dire : parthénogénétique.

C’est un  phénomène que l’on rencontre assez souvent chez les Pucerons (Homoptères)

Il est particulièrement remarquable chez ces espèces, puisque double, il se combine avec celui de la viviparité.

 

Chez les Hyménoptères sociaux, comme la reine des abeilles, seule femelle capable de pondre des oeufs fécondés,

Ce phénomène permet de pondre des oeufs (ovocytes) non fécondés, qui donneront des mâles ou faux-bourdons.

Les autres femelles (ouvrières) peuvent pondre des oeufs, mais ceci ne donneront que des mâles.

Chez certaines espèces de Phasmes, les femelles pondent des oeufs qui n’engendrent que des femelles.

Chez nous, la Saga pedo, superbe Sauterelle ne se rencontre que de sexe femelle, nous ne lui connaissons pas de mâle.

 

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La ponte :

 

 

1)- Les oeufs

 

La forme et la structure des oeufs nous permet très souvent de déterminer l’espèce, leurs formes sont très variées, exemple : sphérique chez le Charançon, ovoïdes chez les Lépidoptères, diptères, etc, en forme de tonnelets chez certaines punaises.

Les téguments (chorion) peuvent être lisses ou comporter des ornementations particulières.

Leur dimension varie de 0,20 mm chez certains hyménoptères à 3 ou 4 mm pour certains orthoptères.

Enfin, il existe des oeufs poly-embryonnés, c’est à dire que chacun d‘eux donne naissance à une cinquantaine de larves, exemple, les hyménoptères braconidés parasites des chenilles, comme Macrocentrus thoracicum.

Ils peuvent être abandonnés au hasard, comme chez certains phasmes ou déposés dans le sol librement comme chez les Cétoines, Hannetons, ect ou recouvert d’un mucus protecteur comme chez les Criquets

Les lieux de pontes sont très variés :

 

Lieu

Description

Exemple d’espèce

Surface

des végétaux

Isolément ou en petit groupe

 Criocère du Lys

Surface

des végétaux

En groupe plus important

Doryphores

Surface des plantes

Les oeufs doivent être absorbés par des phytophages

Certains diptères tachinides

Avec une protection

Poils abdominaux et écailles

Processionnaire du Pin

Avec une protection

Inclusion dans une oothèque

Mante religieuse

 

Librement

Suspendus au bout d’un fil

Chrysope

Dans les végétaux

Sous l’épiderme ou dans les tissus corticaux de la tige

Tenthrèdes, Libellules

Dans des insectes

Ponte au travers du bois dans la larve

Hyménoptère ichneumonide

Sur des insectes

Projection d’oeufs en vol sur des chenilles

Diptère tachinidé

 

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2)- Les larves          Les larves plus (en préparation)

 

Peu importe la forme et la couleur, l’insecte issu de l’éclosion d’un oeuf porte le nom de larve.

Les larves peuvent être la copie pratiquement conforme des adultes, mais de dimension moindre, c’est le cas chez les insectes primitifs de la sous-classe des aptérygotes.

dans la plupart des autres cas, les larves sont différentes des adultes, aussi bien dans leurs modes de vie que dans leurs formes

Par exemple, La larve cylindro-conique et apode, se nourrissant de pucerons  d’un Syrphe, et l’adulte butinant les fleurs.

Une chenille de lépidoptère se nourrissant de tissus végétaux, et l’adulte butinant les fleurs.

A l’inverse, les larves de Sauterelles et de Criquets, ressemblent aux adultes et ont des moeurs comparables au niveau de la nourriture.

Une autre particularité des larves, elles sont livrées à elles-mêmes et doivent se trouver la nourriture, soit isolément comme une larve de coccinelle, soit en groupe, comme la chenille de la Processionnaire du Pin, alors que les larves des insectes sociaux sont dépendantes des soins prodigués par les adultes pour arriver à terme.

La durée du stade larvaire est très variable, c’est chez les insectes parasites qu’il est le plus rapide, à l’inverse de la Cigale américaine dont le développement larvaire dure jusqu’a 17 ans.

 

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3)- Les nymphes     Les nymphes plus (en préparation)

 

C’est un stade qui est particulier à certains ordres d’insectes, dont : les lépidoptères, névroptères, coléoptères, diptères, hyménoptères, pour ne citer qu’eux.

C’est la forme caractéristique de l’aspect intermédiaire entre la larve et l’adulte, la plupart des appendices étant visibles

Dans cet état, l’animal et généralement immobile.

Selon les groupes, la nymphe porte un nom spécial, exemple :

Chrysalide : pour les lépidoptères

Pupe : pour les diptères

Nymphe : pour les coléoptères

La larve qui va se transformer en nymphe se confectionne souvent un abri, coque en terre ou de débris quelconques, (hannetons, cétoines, capricornes) soit un cocon en soie, Lépidoptères (bombycidés et saturnidés)

 

4)- Les adultes    voir anatomie externe d’un insecte adulte 

                             voir anatomie interne d’un insecte adulte

 

C’est à ce stade que les insectes sont capables d’assurer la pérennité de leur espèce, ce stade est le plus court de leur vie, sa durée est souvent limitée au temps nécessaire à la procréation, ceci est remarquable chez les mâles.